Plusieurs articles récemment parus dans des medias américains et canadiens (New York Times 2018/12/03, CBC.ca 2019/01/03) font état d’un intérêt croissant pour les travaux de recherche autour du placenta, de sa physiologie et de son implication dans la genèse de diverses pathologies de la grossesse. Plus encore, rejoignant ainsi certains objectifs que nous avons fixés à la plateforme LUMIERE, on commence à entrevoir l’implication possible de cet organe éphémère dans des pathologies développées après la naissance, voire à l’âge adulte.
L’étude du placenta, classiquement réduit au simple examen anatomo-pathologique au décours de la grossesse, est insuffisant pour expliquer certaines pathologies. Aussi, le développement d’outils destinés à explorer l’activité placentaire tout au long de la grossesse n’en devient-il que plus nécessaire. Le Human Placenta Project (HPP), que soutient puissamment le National Institute of Child Health and Human Development (NICH), coordonne à cet effet de multiples travaux destinés à mettre au point de nouvelles méthodes non invasives d’exploration en temps réel de la fonction placentaire. On nourrit ainsi l’espoir de mieux comprendre (et donc mieux prendre en charge) certaines pathologies gravidiques. Ces travaux auraient même pour ambition de mieux appréhender les raisons d’une prévalence plus élevée, chez les enfants de sexe masculin, de certaines neuro-pathologies (autisme, schizophrénie, trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité -TDAH-), etc…). Ces thèmes de recherche feront partie de ceux que pilotera la plateforme LUMIERE dont le déploiement est en cours d’achèvement.
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